Pourquoi donner ?
En France, la situation étant telle que le nombre de donneurs est largement inférieur au nombre de personnes dans l’attente d’une greffe, le régulateur cherche à augmenter le nombre de donneurs pour satisfaire le plus de demandeurs possible. « Le prélèvement et la greffe d’organes constituent une priorité nationale » (loi relative à la bioéthique de 2004).
Qui peut donner ?
Principes de libre consentement et de gratuité
Le don du vivant est gratuit et librement consenti. Le don est par définition non rémunéré car l’organe n’est pas considéré comme un objet patrimonial au sens juridique, conformément au principe de non-patrimonialité du corps humain.
Quelque que soit le lien entre le donneur et le receveur, toute forme de pression psychologique ou financière est interdite par la loi.
Lien entre le donneur et le receveur
Une personne majeure vivante, volontaire et en bonne santé peut donner un rein dans les conditions définies par la loi de bioéthique française du 7 juillet 2011 qui a élargi le cercle des donneurs vivants d’organes qui peuvent être le père ou la mère et, par dérogation, un fils ou une fille, un frère ou une sœur du receveur, son conjoint, ses grands-parents, oncles ou tantes, cousins germains et cousines germaines ainsi que le conjoint du père et de la mère.
Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur ainsi que toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.