Le don d’organes est le prélèvement d’organes et de tissus (on parle dans ce cas de don de tissus) d’un corps humain (appelé donneur) pour traiter des patients (appelés receveurs) dont les organes essentiels sont gravement atteints. Le prélèvement chirurgical peut s’effectuer sur des personnes en état de mort cérébrale (don d’organes post mortem) ou sur des personnes vivantes (don d’organe de son vivant). Il s’agit de la première étape avant la réalisation d’une transplantation chez un receveur.
Un grand nombre d’organes peuvent être donnés et permettre ainsi de sauver des vies humaines, ou en améliorer grandement la qualité. La majorité des greffes sont réalisées à partir d’organes prélevés sur des personnes mortes, en état de mort encéphalique.
Sous certaines conditions bien précises (contraintes temporelles notamment) les organes (rein et foie) de personnes en arrêt cardiaque et respiratoire définitif, après échec de réanimation, peuvent être prélevés. On sait aujourd’hui que les résultats des greffes de ces organes sont aussi bons que ceux provenant de donneurs en mort encéphalique.
Le don d’organe se différencie du don du corps à la science. Ce dernier a pour but de faire progresser la médecine ainsi que les connaissances et le savoir-faire des chercheurs et des étudiants. On peut être donneur d’organes et donner en même temps son corps à la science.
Le don d’organe en chiffres en France en 2019
En France en 2019, l’activité de prélèvement a augmenté avec 1 924 donneurs d’organes post-mortem (donneurs en état de mort encéphalique, Maastricht I, II, III). On compte 5 901 greffes, avec une centaine de greffes supplémentaires par rapport à 2018.
donneurs d’organes post-mortem
greffes
de greffes en 8 ans