Le don d’organes est extrêmement réglementé en France.
Les règles relatives au don d’organes sont très différentes selon qu’il s’agit d’un don post mortem ou d’un don d’organes de son vivant (don du vivant).
La majorité des organes et des tissus
sont prélevés après la mort
(en état de mort encéphalique) :
• Cœur
• Foie *
• Rein *
• Cœur-poumon
• Poumon
• Pancréas
• Os – cartilage
• Cornée
• Peau
• Intestin
*Un lobe hépatique et un rein peuvent être prélevés du vivant.
La majorité des prélèvements se font sur des donneurs décédés. Un protocole strict doit être respecté car le décès est attesté par la mort cérébrale et les organes doivent être en bon état.
La mort encéphalique correspond à une perte irréversible des fonctions encéphaliques, en particulier celles du tronc cérébral.
La loi de bioéthique
1
Principe de consentement présumé
Le prélèvement peut être pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement. Chaque Français est donc considéré comme un donneur potentiel après sa mort, à moins de s’y être opposé de son vivant en s’étant inscrit dans le Registre National des Refus. Il vous faut vous enregistrer sur le Registre National Des Refus www.registrenationaldesrefus.fr
2
La gratuité
Le don d'organes et de tissus est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
3
L’anonymat
Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes.
